On l’aime ou on le déteste, mais le Boxer ne laisse jamais indifférent. Derrière sa bouille patibulaire, qui l’a rendu célèbre, se cache un chien plein de tendresse, vouant une affection sans bornes aux siens.
Cette « grosse brute » a en fait un cœur tendre. Entier, il ne prend aucun détour pour vous exprimer sa satisfaction, son désaccord ou sa colère. Et, quand il en a fini avec une longue séance de farniente, il endosse son maillot de sportif de haut niveau pour quelques exercices afin d’entretenir son superbe corps d’athlète.
Tout en muscles
Le Boxer, c’est avant tout un corps d’athlète. On devine aisément ses muscles. Et, quand il met en marche sa belle mécanique, la texture de son poil brillant jouant avec la lumière fait ressortir toute sa musculature sèche, fortement développée et saillante. Un corps compact et trapu, qui évoque celui d’un sportif de haut niveau.
Son corps de sportif superbement sculpté fait pâlir d’envie ses congénères !
Ses allures sont vives, pleines de noblesse et de puissance. Nul doute que, s’il existait des Jeux olympiques pour l’espèce canine, le Boxer gravirait aisément la plus haute marche du podium. Son corps est une véritable sculpture travaillée dans les moindres détails. Ainsi, il ne doit pas sembler lourd et encore moins pataud. En revanche, il ne doit pas non plus manquer de substance, et paraître trop léger.
Le Boxer, c’est ensuite une « gueule » tout à fait caractéristique, avec un museau aussi large et puissant que possible. Elle lui donne l’air « ronchon », voire mauvais coucheur ! Mais quand il joue de ses charmes, on comprend qu’il est franc, débordant d’amour et de tendresse. Et c’est cela sa véritable nature !
Caractéristiques du Boxer
Queue
Le Boxer ne saurait être affublé d’un long fouet, cela ne siérait pas à son corps de sportif ! La queue est donc écourtée à la naissance.
Oreilles
Elles peuvent être coupées ; elles se dressent alors comme deux flambeaux sur le dessus de son crâne. Lorsqu’elles sont entières, elles viennent se plaquer le long de ses joues.
Yeux
De couleur foncée, ils ne doivent pas être trop petits, ni globuleux ni enfoncés. Son regard est empreint d’intelligence, de gentillesse et de fierté. Tel Zorro, il porte un masque noir sur les yeux.
Poil
Il est ras, dur, brillant et serré, ce qui évite à son maître de longues séances de toilettage et d’entretien. Côté couleur, il offre le choix entre le fauve et le bringé. Le fauve va de l’or pâle au rouge. Les marques blanches sont acceptées. Les sujets blancs n’ont aucune chance en exposition canine.Les Boxers blancs ne sont pas admis pour la reproduction depuis 1922.
Truffe
Elle est large et noire. Ce qui fait le charme de la tête d’un Boxer, c’est que sa truffe est très légèrement retroussée. Les narines sont largement ouvertes.
Les 3 points forts
- Taille moyenne
- Noble et puissant
- Corps d’athlète
Trait de caractère
Le Boxer est doté d’une forte personnalité. Pour autant, il n’est pas réservé aux seuls initiés. Le néophyte pourra sans difficulté jeter son dévolu sur cette race. Le Boxer est en effet un chien équilibré, sûr de lui, naturellement doux et affectueux, qui sait s’adapter à de nombreuses situations : partager la vie d’un maître sportif ou au contraire casanier.
Qu’importe pour lui, car ce qui compte le plus à ses yeux c’est son maître, à qui il vouera un attachement et une fidélité sans limites.
Les +
- Doux et affectueux
- Gardien très dissuasif
- Gai et très joueur
Les –
- Forte personnalité
- Têtu à ses heures
- Peut se montrer dominant
Le Boxer… en exclusivité !
Le Boxer est doté d’un fort instinct de garde. C’est un gardien incorruptible ! Pour passer le seuil de son territoire, mieux vaut donc y avoir été invité, car il veille sur son foyer et les siens, auxquels il est très attaché. Il se montre naturellement méfiant envers les étrangers. Dès lors que les présentations sont faites dans les règles, il se fiera au choix de son maître et un inconnu deviendra l’ami de la maison. Le Boxer ouvrira alors tout grand son cœur, et tout le monde aura droits aux mêmes honneurs.
Le Boxer est un chien entier. En cela, il est franc et d’une grande loyauté. Jamais il ne se montre fourbe ni sournois. Lorsqu’il a quelque chose à vous faire comprendre, il vous regarde droit dans les yeux. Et, lorsqu’il a envie de témoigner son bonheur, il n’y va pas non plus par quatre chemins ! C’est avec enthousiasme qu’il vous saute dessus et vous fait la fête durant de longues minutes. Cette joie de vivre et cette gaieté ressemblent même parfois à de l’exubérance.
Avec ses maîtres, bien qu’il ne soit pas pot de colle, il est du genre exclusif et jaloux… autant le savoir. Il n’est pas non plus d’une franche camaraderie avec ses congénères ou encore avec le chat du voisin ! Pourtant, tous les animaux qui vivent sous son toit seront ses protégés.
Le Boxer est-il un chien pour vous ?
- C’est un chien exclusif ; il n’a d’yeux que pour ceux qui font partie de son « clan ».
- Bien qu’il soit sans danger pour la famille, mieux vaut ne pas le provoquer.
- Vigilant et courageux, il ne reculera devant rien pour vous défendre.
Origines
- Pays : Allemagne
- Époque : Fin XIXe siècle
- Ancêtres : Le petit Bullenbeisser
- Aptitudes : Garde et chien de compagnie
Le Boxer en bref
- Taille : 53 à 63 cm
- Poids : 25 à 30 kg
- Diffusion : Environ 28 000 sujets de pure race en France
- Prix : Moyen
- Coût d’entretien : Moyen
- Alimentation : Ménagère (900 g) – Humide (1.5 kg ) – Croquettes (500 g)
Facile et sans soucis
Son éducation ne présente pas de difficultés particulières. N’importe qui peut mener à bien l’éducation d’un Boxer, qui répond aux mêmes exigences que celle des autres races de chiens.
Un peu de bon sens et de fermeté suffisant à l’éducation du Boxer, car c’est un chien très obéissant.
À savoir : définir clairement la hiérarchie afin qu’il vous reconnaisse comme étant le chef de meute dès son arrivée dans son nouveau foyer et lui faire comprendre les interdits. Intelligent, il comprend rapidement les ordres qu’on lui donne. De plus, le Boxer est très obéissant et docile. Il lui arrive bien parfois de faire preuve de mauvaise volonté, car il est volontiers têtu, mais il suffit alors de ne pas céder jusqu’à obtenir ce que l’on veut de lui.
C’est un chien très physique. Aussi, mieux vaut ne pas le laisser seul dans la maison tant qu’il n’est pas habitué à rester livré à lui-même. Sinon, les canapés, les housses de couette ou votre paire de mocassins risquent de souffrir quelque peu ! Certains nouveaux propriétaires ont fait l’expérience de ce besoin de défoulement des chiots Boxer. Si telle « catastrophe » arrivait, inutile de le gronder si vous ne l’avez pas pris sur le fait, car il ne comprendrait pas.
Pour le rendre heureux et pour qu’il dépense son trop-plein d’énergie, rien ne vaut les longues balades ou les grandes courses. C’est un chien endurant qui est capable de courir pendant des heures. Ce n’est pas un athlète pour rien !
À faire
- Lui tenir tête quand il se montre têtu
- Le sociabiliser bébé
- Lui offrir des occasions de se défouler
À ne pas faire
- L’encourager à poursuivre les chats, il y prendrait goût !
- Céder quand il fait les yeux doux
Aussi intrépide que les enfants !
Le Boxer garde longtemps une âme de chiot. De plus, il est gai, vif et joueur. Tout donc pour plaire aux enfants, qu’il adore par-dessus tout et avec lesquels il est capable de passer des heures. Mais cette tendre brute en oublie parfois sa force. En aucun cas, il ne se montre méchant, mais il a parfois des réactions vives, car il est très physique.
L’idéal est donc de surveiller ces instants du coin de l’œil. Et puis, comme les petits humains, il ne sait pas toujours s’arrêter ! Un Enfant et un Boxer dans la maison, c’est une mini-tornade !
Vers des jours meilleurs
La littérature a souvent décrit le Boxer sous un mauvais jour : chien dangereux, méchant, irascible… L’œuvre d’Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskervillle en est l’illustration.
Fort heureusement, il n’en est rien, et de multiples exemples autour de nous ont prouvé combien le Boxer est un chien équilibré qui sait rendre à l’homme de nombreux services, comme chien-guide d’aveugles, entre autres. Aujourd’hui, il a acquis ses lettres de noblesse et compte parmi les chiens de compagnie les plus appréciés de par le monde.
Malgré quelques faiblesses, c’est un chien doté d’une grande résistance.
En fait, ce qui nuit, de nos jours, à sa bonne réputation, c’est la brièveté de son existence par rapport à celle des autres chiens. En effet, aujourd’hui, le Boxer vit en moyenne une dizaine d’années seulement. Le cœur semble être son point faible. Il est en effet touché par une maladie cardio-vasculaire (la sténose sous-aortique). Par ailleurs, un Boxer sur deux est porteur d’un souffle cardiaque.
La race est également touchée par la dysplasie de la hanche. C’est pourquoi il est important de s’adresser à un éleveur professionnel et de demander la radiographie des hanches des parents. Fort heureusement, le club de race œuvre à l’éradication de tous ces problèmes. L’espérance de vie du Boxer s’établissait, il y a peu, à huit ans environ. Le travail du club et de sélection des éleveurs commence donc à porter ses fruits. Le Boxer reste dans l’ensemble un chien robuste et résistant qui malgré tout vit pleinement et même jusqu’à un âge avancé pour certains sujets. Avec toujours, une énergie et une vitalité à revendre.
Si vous ne souhaitez pas faire couper les oreilles de votre Boxer, pensez à les inspecter et à les nettoyer régulièrement, notamment au retour de promenades. En effet, les oreilles tombantes accrochent plus facilement toutes les saletés. De même, vous inspecterez régulièrement ses dents. La visite pour le rappel des vaccinations chez votre vétérinaire sera l’occasion de faire le point.
Enfin, sachez que les baignades ne sont pas interdites. En revanche, comme il est sujet aux rhumatismes, vous aurez soin de bien le sécher après qu’il a piqué une tête.
À faire
- Surveiller son alimentation pour qu’il garde la ligne
- Le brosser régulièrement pour éliminer le poil mort
- Inspecter régulièrement yeux, dents et oreilles
À ne pas faire
- Acquérir un chiot aux origines incertaines
- Le faire courir après ses repas
- Le laisser quémander à table
Alimentation : est-il vraiment un chien baveur ?
- La réputation de chien qui bave du Boxer n’est pas une légende. Cela est dû à la déformation accentuée de sa face. Mais, afin qu’il ne salive pas de façon excessive, il convient tout simplement de le nourrir à heures fixes et de ne rien lui donner à manger en dehors de ses rations. La meilleure façon pour qu’il ne vienne pas réclamer, c’est de lui apprendre lorsqu’il n’est encore qu’un chiot.
- Pour qu’il garde son corps d’athlète, il faut lui imposer une hygiène de vie. À savoir : une alimentation équilibrée, dispensée régulièrement, en deux repas, et pas de petites friandises du type morceaux de sucre, de gâteau ou restes de table. Sa belle ligne, il doit la conserver, sinon il deviendrait la risée de ses copains !
- Comme il est du genre à se jeter sur sa gamelle, il convient de ne pas trop le nourrir avant les efforts afin d’éviter la torsion d’estomac.