Certaines maladies courantes chez les chiots sont mortelles. Faites vacciner votre chiot !

Les expressions « chiot atteint de parvovirose » et « chiot atteint de la maladie de Carré » font peur aux amoureux des chiens du monde entier. Ces deux maladies qui touchent le chiot ont un taux de mortalité élevé, mais peuvent heureusement être évitées grâce à des vaccinations appropriées.
La parvovirose canine
La parvovirose canine, ou « parvo », provoque un affaissement du tractus gastro-intestinal. Les chiots atteints de parvovirus souffrent de vomissements et de diarrhée graves, avec une odeur nauséabonde caractéristique de la diarrhée (une fois qu’on l’a sentie, on n’oublie jamais l’odeur de la diarrhée due au parvovirus ; c’est un élément de diagnostic). Les chiots atteints de parvovirus se déshydratent rapidement et ont peu de moyens de compenser la perte de nutriments. Bien que les chiots atteints de parvo puissent être sauvés, beaucoup d’entre eux meurent en dépit d’un traitement de soutien intensif et coûteux, comprenant du sérum immunitaire et des fluides intraveineux.
La maladie de Carré
Les signes de la maladie de Carré chez les chiots varient. Un écoulement de pus de l’œil, une toux, des vomissements, de la diarrhée et peut-être des secousses ou des convulsions sont autant d’indicateurs possibles d’un chiot atteint de la maladie de Carré. Si ces symptômes sont associés à de nombreuses maladies, la maladie de Carré est l’une des rares à présenter tous ces signes chez un même chiot. Comme pour la parvovirose, il n’existe pas de traitement définitif. Il s’agit de soins de soutien. Malheureusement, les chiots qui s’en sortent peuvent présenter des séquelles, telles que des crises récurrentes.
Prévention par la vaccination
Ce qui est le plus frustrant avec la parvovirose et la maladie de Carré, c’est que ces deux maladies potentiellement mortelles peuvent être évitées grâce à un calendrier de vaccination approprié. La vaccination des chiots est délicate en raison des anticorps maternels. La merveilleuse protection de la mère peut empêcher les chiots de produire leurs propres anticorps protecteurs, c’est pourquoi les vaccins pour chiots doivent être administrés au bon moment.
Si vous avez de la chance, l’éleveur de votre chiot a effectué un nomogramme. Cette information permet de calculer le moment où les anticorps maternels disparaîtront pour la parvovirose et la maladie de Carré, sur la base des constantes de la mère. Vous savez ainsi quand vous devez commencer la série de vaccinations de votre chiot. Vous pouvez le faire dès l’âge de 6 semaines pour la parvovirose uniquement si la mère ne réagit pas, ou attendre l’âge de 12 semaines pour le premier vaccin d’une série de deux. Sans cette information, la plupart des protocoles suggèrent de commencer à vacciner le chiot à l’âge de 8 semaines et de lui administrer une nouvelle dose à 12 et 16 semaines.
La toux du chenil
La toux de chenil chez les chiots est un peu plus compliquée. De nombreux agents pathogènes différents peuvent être à l’origine du syndrome de la toux canine. Il peut s’agir du virus bénin de la parainfluenza, de la bactérie Bordetella ou du dangereux virus de la grippe canine. Bien que la maladie de Carré et la parvovirose soient assez répandues, les chiots doivent être exposés à un chien qui tousse ou qui est malade pour contracter la toux. Les vaccins à administrer à votre chiot varient en fonction de son exposition potentielle.
Dans le cas des formes légères de toux de chenil chez les chiots, un traitement symptomatique suffit souvent. En général, votre chiot a l’air plus mal en point qu’il ne l’est. Toutefois, si la situation évolue vers une pneumonie, elle devient plus grave. À ce stade, des antibiotiques contre les bactéries secondaires, des liquides pour maintenir l’hydratation et un séjour éventuel dans un caisson à oxygène peuvent s’avérer nécessaires.
La leptospirose
La leptospirose chez les chiots n’est pas courante, sauf si votre chiot est fréquemment exposé à des sources d’eau fréquentées par des animaux sauvages ou de la vermine, comme les rongeurs des villes. Renifler de l’urine infectée est également un point d’infection possible. Si votre chiot contracte la leptospirose, il s’agit d’une maladie très grave qui peut entraîner des lésions permanentes des reins et/ou du foie. Les premiers signes sont généralement de la fièvre, des douleurs, une réticence à bouger et, en général, des vomissements ou de la diarrhée. Le traitement consiste en l’administration d’antibiotiques, souvent accompagnée d’une fluidothérapie.
La leptospirose n’est pas considérée comme un vaccin de base – les vaccins de base sont ceux qui sont recommandés pour tous les chiens – mais votre vétérinaire peut vous conseiller sur les risques dans votre région et en fonction du mode de vie de votre chiot.
Conclusion
En résumé, un programme de vaccination judicieux peut protéger votre chiot contre les maladies les plus courantes chez les chiots. Planifiez avec votre vétérinaire le programme qui convient à votre chiot.