Leur environnement, c’est aussi le nôtre

Garder son environnement propre revient à lutter sur trois fronts… Suivez ces conseils pour une hygiène irréprochable.

Chien dans un canot

Éradiquez la saleté

À faire : aspirateur, éponges (différentes selon que l’on nettoie une gamelle ou une litière), serpillière et nettoyant pour le sol non toxique, lavage en machine de la housse de couchage et des jouets, tout est bon. Comme la gamme des produits d’entretien non toxiques à base de tensioactifs d’origine végétale et de vinaigre ne cesse de s’agrandir, il est facile de trouver des produits ménagers moins irritants.

Pensez à faire du vide, car plus une pièce est encombrée, moins l’air y circule, moins on y accède pour faire le ménage. Quand on sait que 5,4 millions de litres d’air et tous les polluants qui s’y trouvent transitent chaque année par les poumons d’une personne, on comprend mieux pourquoi aérer tous les jours pour « diluer » la pollution est vital.

Assurez-vous que les bouches d’extraction et les grilles d’aération de votre logement ne sont pas bouchées et que la ventilation mécanique contrôlée (VMC) est en état de marche.

À ne pas faire : gare aux mélanges toxiques. Par exemple, la Javel, mélangée à du nettoyant pour W-C., entraîne l’apparition d’un gaz néfaste pour les voies pulmonaires. Contentez-vous d’un seul produit ménager !

Pour en finir avec les poils

À faire : pour les poils déjà à terre ou qui trônent sur les meubles, sortez la grosse artillerie : aspirateur muni d’un filtre à haute efficacité pour les particules aériennes (HEPA), balai en poils de silicone, chiffon sec à longues fibres synthétiques, brosse dotée d’un revêtement en velours ou d’un adhésif… Enfilez des gants pour la vaisselle et passez vos mains à plat sur le canapé pour récupérer les poils sous forme de boulettes. Un allergique à la maison ? Interdisez à l’animal l’accès à sa chambre.

À ne pas faire : recouvrir ses fauteuils, canapés, etc. avec des plaids en polaire dans lesquels les poils sont quasi indélogeables. Empêchez plutôt votre animal de s’y installer. Dédiez-lui un fauteuil et recouvrez-le d’une matière facile à nettoyer.

Sus aux mauvaises odeurs

À faire : une toilette de la truffe aux pattes ne suffit pas. Contre les flatulences, vous devrez revoir son régime alimentaire (friandises comprises) avec l’aide du vétérinaire, sans oublier de fractionner ses repas. Contre les odeurs d’urine, la stérilisation du chat est salvatrice, mais encore faut-il nettoyer régulièrement son bac à litière. Privilégiez les litières végétales, ou les litières à la silice.

Contre les odeurs de vomi ou de boule de poils régurgitée, le bicarbonate de soude est recommandé (saupoudrez, frottez et laissez reposer avant d’aspirer). Pensez à aérer souvent et recourez éventuellement aux eaux florales (et non aux parfums de synthèse) pour retrouver une odeur agréable.

À ne pas faire : parfumer une pièce ! L’odeur sera toujours présente, et, s’il s’agit d’un parfum de synthèse ou d’encens, les émanations peuvent être néfastes pour la santé.